Coralie l'unique concurrente inscrite, femme et française, pour les compétitions de vitesse et d'endurance (marathon de 42 kms ) lors du festival de Douz en Tunisie !
Et l''aventure, c'est l'aventure. Coralie a cette année cumulée les expériences et les distances : - juillet en Australie;
- novembre à Chypre;
-décembre en Tunisie.
Partout et à chaque fois la seule femme française à se jeter dans les épreuves sans crainte et avec détermination.
Un exemple pour tous les passionnés de dromadaires que nous sommes !
Et l’équipe de France : Jacques Baysset que l’on voit et entend dans le film du 14ème Marathon
et Coralie Lemeur, la nouvelle vague de la chamellerie française !
Pour l’Algerie, Haouad Moussa, un vétéran qui a participé au Premier Marathon en 1990, sera fidèle au poste et pour la Tunisie, les M’razigs, les Adharas et les
Greibs, tribus de la régions seront au rendez-vous !
Tous en selle pour le 15ème Marathon et à bientôt dans les dunes !
Date prévue pour la course : 25 ou 26 Décembre 2015
Mano Dayak : 15 décembre 1995, 20 ans déjà !
Novembre 2015
MAROC : Le Groupe OCP et l’élevage des dromadaires
Promouvoir l’élevage des dromadaires dans les régions du Sud “«Caravane agricole Phosboucraâ» par la Fondation Phosboucraâ et le Groupe OCP
La première édition de la «Caravane agricole Phosboucraâ» est lancée, elle est organisée par la Fondation Phosboucraâ et le Groupe OCP. Cet évènement vise à promouvoir le développement de la filière dromadaire dans les régions du Sud. 600 éleveurs-agriculteurs de l’élevage camelin
sont concernés et ce, au niveau des trois régions du Sud : Guelmim oued Noun, Laâyoune-Saguia Al Hamra et Dakhla-Oued Eddahab.
Fondation Phosboucraâ
Créée en mai 2014, dans le but de soutenir le développement socio-économique des trois régions sahariennes, la Fondation Phosboucraâ, porte aussi les engagements sociaux et
sociétaux du Groupe OCP. La Fondation Phosboucraâ bénéficie du soutien du Groupe OCP qui lui assure en totalité son budget.
5 volets fondamentaux représentent les principales actions de la fondation, à savoir le développement agricole, le développement social, culture & sport, l’environnement et
la redynamisation du territoire. Ainsi, la Fondation Phosboucraâ souhaite initier, accompagner, et financer divers projets de développement, et ce, dans le but de pérenniser des
actions de solidarité au profit des populations les plus vulnérables des trois régions du Sud.
La filière dromadaire
Au niveau des provinces du sud, la filière dromadaire joue un rôle socio-économique important. 70% des populations des régions concernées vivent directement ou indirectement de la filière
dromadaire et disposent de revenus directement issus de cette filière. La Fondation Phosboucraâ de Phosboucraâ S.A, filiale du Groupe OCP, lance
donc et pour la première fois cette «Caravane agricole de Phosboucraâ» dont l’objectif est bien de développer la filière dromadaire.
La Caravane Agricole de Phosboucraâ
La caravane agricole visite depuis déjà le 17 octobre les régions qui sont ciblées, soit Laâyoune, Guelmin et Dakhla et cette visite va se poursuivre jusqu’au 1er novembre
2015. La caravane et tous les experts qui l’accompagnent vont donc à la rencontre des éleveurs (600 environ). Il convient d’accompagner ces éleveurs aux bonnes pratiques d’élevage. La
caravane cible également la vaccination de 100 000 dromadaires dans les trois régions. 70% du cheptel de Laâyoune a déjà été vacciné.
Pour Hajbouha Zoubeir, Vice-présidente de la Fondation Phosboucraâ , “cette caravane est mise en place pourcontribuer à la
promotion de la conduite rationnelle des élevages camelins et l’amélioration de leurs performances par une meilleure maîtrise des volets génétiques, alimentation, santé, valorisation et
commercialisation».
Le cheptel des régions est estimé à 160000 dromadaires, des possibilités d’accroissements de production sont possibles, comme la production de lait, si l’alimentation animale est améliorée, ce
sont donc les objectifs de la Fondation, agir sur plusieurs volets : la santé (vaccination), l’alimentation (aménagements agricoles pilotes, production d’ensilage), la vulgarisation et le
transfert de technologies, la diffusion des bonnes pratiques.
Octobre 2015
Bruno Doucey, auteur et éditeur, alimente par ses documents l'exposition sur le désert , anime un atelier d'écriture et une conférence "L'aventurier du désert" à la médiathèque de l'Abbaye-Nelson Mandela à Créteil.
Voyage dans le Grand Sud algérien, d'après le livre de Bruno Doucey
« L’aventure commence lorsque mes grands-parents me font découvrir des photographies du Grand Sud algérien, cachées dans un coffre depuis trois générations. À l’intérieur, des vues
stéréoscopiques sur plaques de verre, prises à la fin du XIXe siècle par Jules Jacques un arrière-grand-oncle de Bruno Doucey, capitaine de l'armée française, lancé dans l’aventure coloniale.
Scènes de la vie militaire, villes algériennes, casbahs, oueds ou petit peuple, ces plaques de verre racontent une histoire… »
Une exposition enrichie d’albums, de carnets et de grands tirages.
Coralie - DromaSud invitée au Texas ! hé oui !
Septembre 2015
DromaSud en guest-star à Equitalan
Août 2015
bonnes vacances à tous ! :-)
Coralie Le Meur, notre secrétaire générale, a participé avec succès à l'aventure australienne.
Seule française dans la course (trois européens en tout), son charme, sa gentillesse et ses compétences ont conquis le public
australien.
Mais pas seulement.
Dorénavant sollicitée par les Etats Unis, c'est au Texas que Coralie va partir exercer ses talents de dresseuse et de
jockey.
Une sacrée belle expérience à inscrire sur le c v de notre jeune amie.
Parions qu'elle n'en restera pas là !
Juillet 2015
Championnat de France de courses de dromadaires
Juin 2015
22 juin journée du dromadaire (Camel Day)
Le dromadaire à l'honneur !
La journée du dromadaire initiée par le docteur Raziq notre correspondant aux Emirats Arabes Unis permet à la communauté de professionnels, amateurs ou passionnés de se rencontrer, de se
connaitre et de mettre un visage sur tous ces intervenants, amis et/ou collègues.
DromaCity est heureuse de participer à cette belle initiative !
HAPPY CAMEL DAY !
Happy Camel Day to you All,
Lets think about the role of camel in the following concepts;
> community development,
> hunger reduction,
> food challenges,
> climate change question,
MDGs, and
rural development etc.
the link below will also help to understand the importance of camel and a
Présentation de l'association aux partenaires internationaux lors de la journée internationale du dromadaire : CAMEL DAY ! https://youtu.be/bfWcKb_St5U
ORDRE DU JOUR
Ouverture de l’assemblée générale par le président
Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du 12 juin 2014, publié
dans Le Saharien n° 209
Rapport moral du président
Rapport du trésorier
Présentation des comptes de l’exercice 2014 et du projet de budget de
l’exercice 2015
Interventions diverses
Élections des membres du groupe « B » du conseil d’administration, dont font
actuellement partie Yves Belleville, Jean Bisson, François Hauchard, Bachir Mekhanet, Jean-Paul Paris, Yves Sol et Monique Vérité. Toutes les candidatures à cette élection doivent être adressées au siège de
l’association avant le 22 mai 2015
Remise du bouclier saharien 2015
DromaSud et ses dromadaires participent à Désertif’actions 2015 à Montpellier du 10 au 13 juin 2015
Pour porter la voix de la société civile dans le domaine de la lutte contre la désertification en 2015, le CARI, ses réseaux et ses partenaires organisent Désertif’actions 2015 !
3 jours de rencontres entre acteurs du développement international
1 journée de sensibilisation et de rencontres avec le grand public
Désertif’actions 2015 est le Forum international de la société civile sur le domaine de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres. Il réunira à Montpellier, plusieurs
centaines d’acteurs d’organisations de la société civile (OSC) venus de plus de 100 pays différents du 10 au 13 juin 2015.
En parallèle des débats et des ateliers travail, un programme festif et culturel sera proposé tout au long de la semaine. Le Forum se clôturera par une journée complète d’animations au cœur de
Montpellier et une soirée concert regroupant des artistes du monde entier réunis autour de la cause des terres arides.
Site officiel du forum Désertif’actions 015 : www.desertif-actions.fr
Communiqué de presse
Press release
4TH CONFERENCE OF ISOCARDSILK ROAD CAMEL:THE CAMELIDS, MAIN STAKES FORSUSTAINABLE DEVELOPMENT
Dear COLLEAGUES
We invite you to participate at the 4th conference of International Society of Camelids Research and Development entitled “Silk Road Camel: The Camelids, Main Stakes for Sustainable Development”
on 8-12th June 2015 at Almaty, Kazakhstan in Al-Farabi Kazakh National University.
The 4th Conference of ISOCARD is ready to welcome all participants from over the world.
We would be pleased to see you all at Almaty, Kazakhstan!
Organizing committee
Mai 2015
Camel Journey~ Some More Updates from Australia (Thank you to Professor Razik for sharing this information)
In previous article I told you about the camel work in Australia shared by Hannah Purs. Here are some more updates by her again. She wrote as;
Camel Introduction to Australia
Camels were introduced and adapted by Afghan cameleers in Australia. That time almost 20000 camels along with 2000 cameleers were brought to Australia for different purposes of work. The details
can be seen in the link below.
http://www.cameleers.net/
Australia is blessed to be home to the world’s largest population of free roaming dromedary camels, animals that have been effectively quarantined against typical camel ailments found
in the rest of the world since the early 1900s. In 2008 Desert Knowledge, an Alice Springs based organization, put together an estimate of wild camel numbers in Australia, they spread
far and wide that there was around 1 million camels in Australia. Later on camel shooting suggestion came on the ground.
Camel milk is in such high demand in Australia that it was being resold at $200 a litre on Gumtree (on online trading site) in November 2014. There is anecdotal and scientific evidence
suggesting that camel milk can be invaluable in treating a number of diseases; from autoimmune issues to diabetes and renal problems to autism to therapy for those with cancer.A camel
milk project was then desigend and implemented to harvest this untapped resource of camel milk in Australia. This project has constantly reassessed its targets.
For details, please go to the link below.
http://www.camelmilkaus.com
In an email, she wrote further as concluding remarks as ‘
Some of the challenges that we’ve faced so far are:
Local people not wanting camels in the area
Government legislation changes
The cost of starting a dairy
Achievements:
Developing a training method which allows us to train camels very fast with no ropes or halters
Creating conversation within the Australian media about camels and their value
Avril 2015
UAE camel festival will have 15,000 camels and Dh80m in prize money
ABU DHABI // The biggest camel festival in Al Wathba is set to begin this weekend and will feature participants from across the Arabian Gulf.
The seventh Final Annual Camel Races Festival, a 10-day event, will open on Saturday with 15,000 camels and more than Dh80 million in prize money.
“This festival is set to be one of the most important and biggest festivals in the region, as it is a matter of national pride and conserving a heritage within the UAE and the region,” said
Abdullah Al Muhairi, assistant undersecretary for camel racing at the Ministry of Presidential Affairs.
Races will be held daily from 6am to 2.30pm, with auctions taking place as well.
The winners of the 360 races are eligible to win about 400 cars in all.
About 12,000 people are expected to take part in the races and the festival events.
A new addition this year is a day dedicated to sword dancing that will feature dancers from around the region.
Although the Baynunah Camel Beauty Competition last year had 25,000 participants, it did not have the scope of this year’s festival.
Mr Al Muhairi said the number of participants and the range of activities at this year’s festival made it important. “We are hoping to attract an even bigger number of spectators to this year’s
festival and we have organised the event to do so,” said the former general manager of the UAE Camel Racing Association.
The auction would be the most important event of the festival, said Mr Al Muhairi.
To boost participation, festival organisers have improved the documentation process and created incentives for camel sellers by awarding prizes to participants and buyers.
“Over the past five years, there has been more support from the Government and the sponsors, and, therefore, our event will reflect that,” he said.
Festival organisers have been coordinating with GCC participants to help streamline the registration process for foreign camels. Thousands are expected to arrive over the next few days.
“I’d like to first commend all the effort placed into organising an event that helps preserve our national spirit and roots,” said Khalifa Al Nuaimi, chief executive of the Advanced Scientific
Group Research Centre.
Mr Al Nuaimi, whose centre has helped to breed three generations of elite camels over the past two decades, is responsible for thousands of animals.
Many are sold at auction and raced at competitions across the GCC.
“This festival proves that our efforts over the years of conducting events in Al Wathba, and especially ones that are part of our national pleasure, are culminating in an even bigger event,” he
said.
In 2008, a camel was sold for a record Dh5.8 million at an Adihex auction in Abu Dhabi. The buyer was Sheikh Hamdan bin Mohammed, Crown Prince of Dubai.
“Aside from the auctions, we have been working with the festival for a few years. And every year we see it growing and more events being incorporated,” said Mr Al Nuaimi.
“Those who love camel racing and those who love the sport will understand that this is a big event.
“This is for the people and, therefore, we are excited to present it to the public.”
Coralie notre jeune secrétaire général de DromaCity tente sa chance chez les australiens. Elle concoure sur un circuit qui l'emmener pendant 5 semaines sur les pistes poussiéreuses de ce
continent australien qui possède le plus grand nombre de dromadaires sauvages.
Ses compétences de dressage et de cavalière lui donne toutes ses chances pour finir très honorablement et se classer parmi les meilleurs.
Elle sera de toute façon la seule femme française et défendra nos couleurs ! Participez à l'aventure en sponsorisant Coralie par le biais du lien ci après :
Reportage et photos. Terfess, l’offrande du désert
Par Djamila Ould Khettab | mars 12, 2015 1:10
Les ramasseurs de Terfess ont retrouvé le sourire. Après quelques années de disette, la cueillette des truffes comestibles, qui poussent dans le sol aride du Sahara, a été
fructueuse cette saison. Reportage dans la région de Béchar.
14h, quelque part sur une étendue reculée de Taghit. Un homme, le chèche beige-vieilli noué autour de la tête, une pioche et une bouteille d’eau accrochés à l’épaule, marche les yeux rivés sur le
sol. Autour de lui, l’immensité aride est interrompue par une route bitumée, que de rares voitures tout-terrain empruntent à toute vitesse. En arrière plan, la mer de dunes dessine une ligne de
crêtes jaune. Le soleil, déjà puissant en ce mois de mars, ne semble pas épuiser le vieux monsieur. Hmida, une silhouette chétive dans un pantalon large, marche inlassablement à la recherche
de crevasses sous lesquelles se trouvent, ensevelies, les “offrandes” du désert.
Certains l’appellent la “truffe du désert”, d’autres la “truffe du sable”, la Terfess, qui pousse dans tout le Sahara, du Maroc à la Libye, a fait son apparition sous et parfois sur le sol de la
wilaya de Béchar, il y a près de quatre semaines. Généralement nichée sous une surface fendillée au pied de la plante hôte, la Terfess émerge, certaines fois, d’elle-même, sur terre, comme
miraculeusement posée à même le sol.
L’oasis de Taghit, située à un peu plus de 90 km au sud de Béchar et 1200 d’Alger, fait partie des régions algériennes les mieux loties. De l’aveu même des cueilleurs, amateurs comme
experts, les fortes pluies, qui ont ravagé une partie de la palmeraie et coupé la ville de Taghit du chef-lieu de la wilaya en novembre dernier, ont permis “au moins une bonne chose” : favoriser
la naissance des champignons sauvages comestibles. “Plus il pleut et plus la récolte est bonne. Du coup, cette année, la récolte a été bonne !”, sourit Hmida, 50 ans, le regard ridé, dessiné au
khôl. “S’il pleut beaucoup entre juillet et novembre, alors il y aura beaucoup de truffes à ramasser au début de l’année. S’il pleut tard, disons à la fin de l’année, seulement, alors les
quantités de Terfess seront petites. Tout dépend de la pluviométrie”, résume Brahim, 22 ans, ramasseur de champignons du désert à ses heures perdues.
Photos. In Salah : des dromadaires meurent dans d’étranges conditions
Panique à In Salah et Tamanrasset. Plusieurs dromadaires sont morts dans d’étranges conditions, a-t-on appris de plusieurs sources locales. Ces dernières nous ont fait parvenir des photos
montrant ces animaux morts en plein désert après avoir bu de l’eau qui serait polluée, accusent des activistes anti-gaz de schiste. -
Selon nos sources, ces photos ont été prises le 03 mars dernier à Arrak, entre In Salah et Tamanrasset. Les activistes et militants anti–gaz de schiste soupçonnent une pollution
occasionnée par les travaux de l’exploration du gaz de schiste menés dans la région au niveau d’au moins deux sites gaziers. Mais, pour l’heure, ces soupçons n’ont été confirmés par aucune
instance officielle. A In Salah, nos sources croient savoir que les autorités locales tentent d’étouffer la mort des ces bêtes pour ne pas éveiller les soupçons. Toutefois, d’autres sources
indiquent que les cadavres de ces animaux auraient été autopsiés et les analyses sont toujours en cours. Mais à ce propos aussi, aucune source officielle n’a émis le moindre commentaire.
Qu’est-ce qui a donc causé la mort de ces chameaux ? -
Le désert pleure Jean-Luc Manaud
Né en 1948 dans le Sud tunisien où il a vécu jusqu’à l’âge de quatorze ans, le Sahara est pour lui une sorte de langue maternelle. Après avoir commencé des études d’architecture, il opte
définitivement en 1977 pour le photojournalisme.
De 1980 à 1986, il est reporter et couvre plusieurs conflits à travers le monde (Ogaden, Cambodge, Angola, Nicaragua, Liban...). Progressivement, il renoue avec le Sahara. Il parcourt depuis
vingt ans tous les paysages du Ténéré à la Mauritanie, accompagne les caravanes de sel ou Théodore Monod dans ses traversées, s’intéresse à la guérilla touarègue autant qu’aux traditions des
Peuls Bororo et s’engage de plain-pied dans les bouleversements d’un monde nomade en pleine mutation.
Le désert pleure Jean-Luc Manaud
Le photographe Jean-Luc Manaud s’est éteint Samedi 28 février 2015 à l'âge de 66 ans. Né en 1948 dans le Sud tunisien où il a vécu jusqu’à l’âge de 14 ans, il se lance dans la carrière de
photojournaliste en 1977. Il couvre par la suite plusieurs conflits à travers le monde (Ogaden, Cambodge, Angola, Nicaragua, Liban...), puis revient à son amour du Sahara. Du Ténéré à la
Mauritanie, il accompagne les caravanes de sel, Théodore Monod dans ses traversées, s’intéresse à la guérilla touarègue autant qu’aux traditions des Peuls Bororo. Il est alors l'un des meilleurs
observateurs d’un monde nomade en pleine mutation.
-
"Jean–Luc Manaud était un vrai seigneur du désert qu’il aimait tant. Authentique gueule enturbannée, tel un Peter O’ Toole de l’image, aimanté par toutes les beautés sahariennes, il était le
touareg, naturellement nomade d’une photographie étincelante de la passion, qu’il portait depuis toujours à la beauté immaculée des paysages régulièrement arpentés du Ténéré jusqu’à la Mauritanie
.
Photographe au long cours, au cœur d’une profession soumise au vent mauvais du chômage ambiant et désertée par des commandes de plus en plus rares, Jean-Luc luttait aussi avec beaucoup de courage
pour garder souffle de vie, vivre et respirer sa passion du métier. Avec un sens de l’amitié qu’il avait partagé avec tous ses complices et comparses de toujours : François Guenet, Yves
Gellie, Alain Keler, Pascal Maître, Héléne Bamberger, Serge Siebert, pour tracer le chemin collectif de leur « Odyssey » après avoir créé « L’atelier » et donner à leur
images le crédit d’ « Icône » dans les trois agences éponymes de leurs parcours croisés. Jean-Luc partageait, avec eux tous, le rôle de cheville ouvrière de ces
« collectifs » audacieux avant l’heure. Mais il aimait surtout retrouver dans le silence minéral du désert la douceur d’un air pur loin des soirées enfumées de Paris.
A l’heure où les tensions géopolitiques, islamistes traversent le théâtre naturel de ses rêves vécus, Jean–Luc Manaud nous lègue un patrimoine exceptionnel de reportages, de carnets de voyage
réalisés avec son ami Pierre Guicheney.
« Habité par une nostalgie sans doute irréparable, je chercherai toujours à capter la beauté, ou plutôt le souvenir de la beauté du Sahara, de ce paradis d’enfance désormais interdit. Ce
monde est le mien depuis toujours…»
Jean–Luc l’a toujours revendiqué et nous lègue aujourd’hui un patrimoine exceptionnel. Chacune de ses images restera, tel un oasis de référence, pour ressourcer notre mémoire à la beauté du
monde, à la dignité des peuples nomades. Et rendre hommage à un grand photographe, bel homme de cœur et d’esprit, au regard lumineux d’intelligence, à Jean–Luc l’Africain."
Par Alain Mingam
Strange Animal with Special Traits ~ My Camel by Raziq kakar
March 10, 2015 · by raziqkakar · Bookmark the permalink. ·
Camel is integral part of the deserted ecosystems and blessed with special traits/characteristics which give strange potential to this unique animal. In Quran camel is called as strange animal.
Here are some strange potential of camels in the ensuing lines.
Protected from Sand
The wide, flat, sponge like cushioned and hoof-less feet can walk across the sand without sinking in.
The long double layered eyelashes protect its eyes from blowing sand and dust. The tear glands continually rinse the eye surface and a thin translucent inner eyelid can be closed to protect their
eyes while allowing them to see even in the sand storm.
They can close off their nostrils completely in addition to the thick hairs in the nostrils that help filter the air. Their small ears are also covered with hair inside and out to filter
blowing sand and dust.
Desert Ecosystem is Hot and Camel is Heat Protected
The narrow body presents a small surface area for the sun to hit when directly exposed. Camel also incline to turn into the sun when they sit so as to present the smallest possible surface area
to the sun. Also camels need little feed and usually avoid eating during the hottest times so as not to generate heat, instead they rest. Camels will sit together in groups in the hotter
time of the day when their body’s temperature is lower than that of the air, thus insulating them from the heat. Heavy coarse hair insulates the camel’s back from the heat of the
sun. Thin skin on the belly with blood vessels close to the surface help cool the animal.
The strange body feature of camel enable to cope with extreme changes in body temperature. Camels are an average of 2 meters tall at the shoulder and their long legs keep the body away from the
heat of the sand. Fifth pad (Chest Pad) and Knees Pad (leathery callus-like pads) grow on the chest and knees of the camel empower him to sit on hot desert sand without direct connection of the
skin. The urine splatters the rear legs when it falls also cooling the creature.
Camel Withstands Dehydration
Camels store water for days or weeks and their system is so efficient that the dung is almost completely dry and the urine a thick concentrate. In the cool season a camel can go for two months
without drinking; in the hot season they need to drink every week. The thick hair also prevents evaporation of sweat. They can survive dehydration of up to 25 to 30 % of their body’s weight (most
mammals will die at 12-15% loss) When thirsty a camel can consume 100 liters (~25 gallons) in 10 minutes.
The fatty tissue of their hump is also a great energy reserve which permits them to do the long arduous treks across desert areas and the bye-product of fat utilization in energy is water. Fats
are more water than water.
Need to Explore! The Camel Milk. BY DR ABDUL RAZIQ KAKAR, correspondant dROMAcITY
CAMEL MILK IS UNIQUE AND INCREDIBLE CREATURE OF GOD. NOT ONLY A FOOD BUT A GIFT OF NATURE FOR NATURAL HEALTH AND BEAUTY. THIS
HIDDEN TREASURE (CAMEL MILK) IS NOW ATTRACTING ATTENTION OF MILLION OF PEOPLE AROUND THE WORLD BECAUSE OF MANY REASONS. I
AM HEREBY INTRODUCING A NEW BLOG POSTS SERIES ENTIRELY ON CAMEL MILK. IN THIS BLOG, I’LL TRY TO COMPILE AND REVIEW THE SCIENTIFIC AND INDIGENOUS KNOWLEDGE/LITERATURE REGARDING CAMEL MILK. THE
CAMEL MILK IS FINDING ITS WAYS IN WORLD WHERE CAMEL IS NOT FOUND NATURALLY. IN LAST JUNE, AT THE EVE OF THE WORLD CAMEL DAY (22 JUNE, 2014) JAPAN’S TV CHANNEL NHK INTERVIEWED ME ON THIS IMPORTANT
TREASURE. THEY SHOWED INTEREST IN CAMEL MILK AS; JAPANESE ARE VERY HEALTH SENSITIVE.
For More details, go to the link below
http://camel4all.blogspot.ae
Février 2015
Precious Camel Milk. A Resource Unappreciated Among Policy Makers in Pakistan by Dr Abdul Raziq Kakar
The camel has been serving millions of people living in the arid, semi arid and desert areas, i.e. provides food, fiber,
transportation and social status to the herders. A few attempts have been done in health, nutrition, physiology and reproduction, camel productivity per
se is still relatively untouched. A lesser and even neglected amount of milk is published in the gray records of the country. The camel milk has never been appreciated, valued and
estimated properly (Raziq et al, 2008). In recent time, though some importance is given to camel and the milk yield is now tabulated as separate entity, not included in others and small ruminant.
(Economic Survey 2009-10).
Camel milk production is stable in almost all seasons, which is very important for the pastoralist, when the milk of other animals is
seized in the dry period. Camel intake per kg of milk produced is very less, making it an efficient biological model. It is very appropriate specie on marginal and poor grazing lands. This review of
the available information on the ability of camel as milk animal was conducted to know the actual worth and future role of camel as dairy animal.
Milk production: Camels were originally domesticated for their milk, following the move to use the camel as a beast of burden, especially for armies, there has been a return to its
original task. It has been shown that camels can provide 15-20 liters of milk per day for a lactation period of up to 18 months, making it a very good farm animal. Globally camel produces about 2
% of the world total milk and that milk is mostly produced by pastoral people and consumed locally (Raziq et al, 2008). There is a weak knowledge about the true potential of the camel and very rare references are available in the scientific database
especially on various quantitative traits like daily, lactation yields and the factors affecting on it. Nevertheless some new studies in Pakistan, i.e. milk yield, lactation curve and the factors
affecting on it are available in recent times. Such studies were conducted on a mountainous camel called Kohi (Raziq et al, 2011). In Pakistan camel population attain one million head with almost
20% of lactating camel produces around 0.6 million ton of milk annually (Raziq et al, 2008). Such a huge amount of milk is not well documented and never channelized.
Pakistani camel has excellent potential as milk animal including, Marecha, which is probably one of the best milk yielder in the world
with an average milk yield of 4,179 liters per year (Sial, 1950). On average daily milk yield is from 8 to 10 liters but under intensive management conditions milk yield is from 15 to 20 liters
daily. However, some specimens have been reported to yield as high as 40 liters per day (Qureshi, 1986; Raziq, 2010). Such a huge amount of milk will never be expected from an exotic or crossbred cow
in low input production systems. When the camels were well fed, there was an average milk yield of 10–15 kg per day (Yasin and Wahid, 1957). In the areas with poor feeding and under desert
conditions, the daily average was 4 kg.
According to an on farm study conducted by a team of scientists (Knoess
et al, 1986) in Punjab province of Pakistan, the camel produced more milk per kg body weight than Sahiwal cattle, Friesian×Sahiwal cattle and buffaloes. Also in a similar environment, camels
produce more milk for a longer period of time than any other species, while their requirement for feed is modest (Wilson,
1998). Jasra and Aujla (1998) reported that the economic benefits of camel products (milk, meat, etc.) are not apparently visible. However, the domestic value is considerable. As high as 22
liters of milk, were daily obtained from a few camels in Balochistan. They reported that the daily milk yields varied from 4 to 12 liters, the lower milk yields attributed to poor feed
availability.
Lactation length of the camel depends upon various factors and varies from 9 to 18 months (Qureshi, 1986). The mainly available food item for the pastoralists is the milk of camel; therefore, they do not dry the animal,
which results in the lengthy lactation period, even higher than 18months. However according to some researchers, the milk
yield and lactation length of Pakistani camel averaged 1894.93 liters and 445.58 days (15 months), respectively (Baloch, 2001). Farmers reported a lactation length of 270 to 525 days (9-18
months) with a the total milk yield ranging in between 1,250 to 3,650 liters with an average of 1,800 liters per lactation (Jasra and Aujla, 1998). In recent study lactation length of mountainous
Kohi (Fig. 1) camel is reported as 8-9 month (Raziq et al, 2011) with a yield of 2590.5 liters.
The genetic worth of camel to produce milk is admirable. The factors affecting on milk yield are lesser sentimental as in other
livestock species. Camels live in harsh and hostile habitats and thrive in areas where green fodder is only seasonally available, and can survive on feeds left by other animals (Knoess,
1977). The efficiency of the camel should be appreciated in terms of its productivity parameter as well as with respect to its superb adaptation to a harsh environment, sustainability of
production across seasons, and accessibility to people living on marginal lands.
Epilogue: The camel could not get much desired attention due to many reasons and lack of awareness about its attributes relating to its milk production and its products. Due to
prevailing droughts and climate change situation, the camel has gained much attention. The recent studies have shown that the camel is an immense candidate, which can meet the milk requirements
of the pastoral people and as well as other population if managed, bred and fed properly. Furthermore in the changing and global warming scenario, under-exploited species like camel will find a
better place to thrive and produce even under harsh climatic conditions. A lot of virgin areas of research and development in this specie demand, that proper milk recording, selection and
breeding practices are to be taken to exploit its genetic potentials to its maximum. Some planned and integrated efforts are needed in camel concentration areas of Cholistan and
Balochistanto undertake research and auxiliary developments on this specie and its allied disciplines. A study on camel
breeds like Kharani, Marrecha and Brela are recommended with optimal farm conditions to know the actual worth as milk animal. The time has reached to know and exploit the true potential of camel and to find the ways to sustain this old industry for the cause
of the conservation of important animal genetic resource and transform it in a modern entrepreneur in the near future.
Reference
Baloch, M.N. 2001. Documentation and characterization of camel breeds of Pakistan. PhD
NASA Satellite Reveals How Much Saharan Dust Feeds Amazon’s Plants
For
the first time, a NASA satellite has quantified in three dimensions how
much dust makes the trans-Atlantic journey from the Sahara Desert the
Amazon rain forest. Among this dust is phosphorus, an essential nutrient
that acts like a fertilizer, which the Amazon depends on in order to
flourish.Image Credit: NASA's Goddard Space Flight Center Une vidéo de la Nasa, l’agence aérospatiale américaine, décrit
comment les vents transportent le sable du Sahara pour mieux fertiliser
l’Amazonie, grâce au phosphore qu’ils contiennent.
What connects Earth's largest, hottest desert to its largest tropical rain forest?
The Sahara Desert is a near-uninterrupted brown band of sand and scrub across the northern third of Africa. The Amazon rain forest is a dense green mass of humid jungle that covers northeast
South America. But after strong winds sweep across the Sahara, a tan cloud rises in the air, stretches between the continents, and ties together the desert and the jungle. It’s dust. And lots of
it.
For the first time, a NASA satellite has quantified in three dimensions how much dust makes this trans-Atlantic journey. Scientists have not only measured the volume of dust, they have also
calculated how much phosphorus – remnant in Saharan sands from part of the desert’s past as a lake bed – gets carried across the ocean from one of the planet’s most desolate places to one of its
most fertile.A new paper published Feb. 24 in Geophysical Research Letters, a journal of the American Geophysical Union, provides the first satellite-based estimate of this phosphorus transport
over multiple years, said lead author Hongbin Yu, an atmospheric scientist at the University of Maryland who works at NASA's Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Maryland. A paper published
online by Yu and colleagues Jan. 8 in Remote Sensing of the Environment provided the first multi-year satellite estimate of overall dust transport from the Sahara to the Amazon.
This trans-continental journey of dust is important because of what is in the dust, Yu said. Specifically the dust picked up from the Bodélé Depression in Chad, an ancient lake bed where rock
minerals composed of dead microorganisms are loaded with phosphorus. Phosphorus is an essential nutrient for plant proteins and growth, which the Amazon rain forest depends on in order to
flourish.
Nutrients – the same ones found in commercial fertilizers – are in short supply in Amazonian soils. Instead they are locked up in the plants themselves. Fallen, decomposing leaves and organic
matter provide the majority of nutrients, which are rapidly absorbed by plants and trees after entering the soil. But some nutrients, including phosphorus, are washed away by rainfall into
streams and rivers, draining from the Amazon basin like a slowly leaking bathtub.
The phosphorus that reaches Amazon soils from Saharan dust, an estimated 22,000 tons per year, is about the same amount as that lost from rain and flooding, Yu said. The finding is part of a
bigger research effort to understand the role of dust and aerosols in the environment and on local and global climate.
Dust in the Wind
"We know that dust is very important in many ways. It is an essential component of the Earth system. Dust will affect climate and, at the same time, climate change will affect dust," said Yu. To
understand what those effects may be, "First we have to try to answer two basic questions. How much dust is transported? And what is the relationship between the amount of dust transport and
climate indicators?"
The new dust transport estimates were derived from data collected by a lidar instrument on NASA's Cloud-Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observation, or CALIPSO, satellite from
2007 though 2013.
Dromasud fait son carnaval !
UN ARTICLE SOUMIS PAR LE DOCTEUR ABDUL RAZIQ KAKAR, Technical Manager Operation, Camel Farm at Al Ain Dairy
Strategies and Adaptive Mechanism of Camel
Camel has adapted mechanisms that allow it to withstand prolonged water deprivation, high temperature, especially in the absence of readily available water, and survive when feed resources are
scarce or of poor quality. Heat tolerance is in part due to its' ability to minimize water loss. The camel retort to hot arid conditions by reducing urine production, absorbed urine, sweating
economically, by an increase body temperature and by the ‘storage' of CO2 and glucose in the muscles. Camels can survive up to 14 days without water and can tolerate water losses of up to 30%. A
camel may drink more than a third of its body weight as it rehydrates.
In terms of actual water intake, camel drinks 200 to 220 L in 3-10 minutes. In other animals rehydration at these levels would lead to over hydration and possible death. The camel is able to do
this as large amounts of water can be stored for up to 24 hours in the gut to avoid a rapid dilution of the blood. The camel's kidneys play a major role in the process of conserving water, having
strong capacity of water reabsorption and excretion of very concentrated urine.
The camel's blood plays a principal role in adaptive mechanisms to high heat burden and dehydration as its composition and volume remains relatively constant and hemoglobin function remains
normal. The erythrocytes of the camel are oval shaped and non-nucleated which resist osmotic variation without rupturing; these cells can swell to twice their initial volume following
rehydration. Another unique feature of the erythrocytes is their long life span when the camel is dehydrated. The life span of the erythrocytes of hydrated camels is 90 to 120 days. When camels
were chronically dehydrated during summer (40oC mean during day; 20oC mean at night) the life span of erythrocytes was extended to 150 days. Erythrocyte turnover is water and energy expensive.
Therefore extending the life span of erythrocytes reduces energy and water expenditure.
A fully hydrated camel has a diurnal body temperature range of 36 to 38oC. However when dehydrated and exposed to high environmental heat load body temperature may fluctuate by 6 to 7 oC, from
approximately 34 to 41 oC. The increase in body temperature of camels exposed to high heat load, especially following a 2 oC reduction below the normal minimum, is advantageous because it allows
a considerable amount of heat to be stored during the day and dissipated at night (by radiation) without the expenditure of water. Furthermore, as body temperature increases the temperature
gradient between the camel and the external environment is reduced, and again water use is reduced. The camel has a bi-phasic air flow pattern, i.e. the inspiratory and expiratory flow rates
through the nasal turbinate are similar. The bi-phasic breathing pattern also reduces water use.
All the above stated physiological characteristics of camel enable this unique animal to survive in the severe, dry and hostile climatic conditions of desert.
Douz ou la RévoluBosse :
Grande Course de Dromadaires
Dimanche 8 Février 2015
Départ :Place H’Niche
organisée par
l’ « Association M’razig de sport Méharis »
contact : Reda Lajel : 00 216 95 02 02 14
Brrravo d’avance
et à bientôt pour le résultat des courses !!!!!
janvier 2015
Un article soumis par le docteur Abdul Raziq Kakar
Camels’ Role in MERS Contagion Questioned A study suggests that transmission of the Middle East respiratory syndrome coronavirus from camels to humans is poor. By Jenny Rood | January 15, 2015
When infected with the Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV), camels come down with a week-long illness and spew high quantities of pathogen into the air. The commonly-infected mammals have thus been blamed as vectorsof the deadly MERS outbreak that has affected
nearly 950 people—killing at least 350—since it began in 2012. But according to a study to be published in a coming issue of Emerging Infectious Diseases,
MERS-infected camels may not be spreading the coronavirus to humans. Researchers from King Faisal University in Saudi Arabia and the University of Hong Kong tested 11 members of a domestic herd
of 70 camels and found that nine were infected with the MERS virus. They then tested the blood of 191 people, 146 with no exposure to the camels and 45 with low to high exposure—including four
herdsmen who had daily contact with the animals and who often drank raw camel milk. The researchers found that none of them had antibodies to MERS, which would be present if any of them had been
previously infected.
“Our findings do not imply that dromedaries are not a source of infection for humans,” the authors wrote in their paper, but are consistent with observations that “human disease is not
directly proportional to potential exposure to a virus that seems to be common in dromedary camels.”
Wild camels in Australia are being culled because they are perceived to be an environmental problem and pests to farmers. Al Jazeera World goes to South Australia with Qatari businessman Ali Sultan Al Hajri to find a solution to mass killings.
Le 14ème Marathon de Dromadaires de Douz ! Merci aux jockeys, merci
aux chameaux! et Tous à Douz en 2015 pour le 15ème Marathon de
Dromadaires ! Qu'on se le dise ! qu'on se le Douz
Opérations sauvons les dromadaires en Australie, libérons les gazelles en Algérie
Quand bien même 15 000 km de terres et de mers les séparent, il ne fait pas bon être un dromadaire en Australie ou une gazelle en Algérie. Points communs : le milieu dans
lequel ils évoluent, un peu, et les volées de plomb qui les visent, beaucoup. Certains se sont en effet mis en tête de les massacrer, mais d'autres aussi de les sauver. Avec une particularité
: des ressortissants de pays du Golfe dans des rôles diamétralement opposés.
Le dromadaire et l'Australie partagent une histoire commune d'un siècle et demi. Introduits aux XIXe siècle par les Européens, les
mammifères ont notamment contribué à la construction des lignes de chemins de fer. L'achèvement du réseau et l'arrivée de concurrents nommés camions leur ont ensuite rendu la liberté. Ils ont
pu ainsi prospérer dans le bush au point qu'on dénombrait un million de leurs arrière-petits-enfants au début des années 2000. Soit la plus grande population sauvage au monde.
En 2009, les autorités ont ainsi débloqué une vingtaine de millions de dollars pour gérer la population de ces animaux. C'est-à-dire en tuer un tiers, selon la chaîne Al-Jazira, qui dénonce des massacres organisés depuis des hélicoptères. Ces images"horrifient" les Arabes pour qui l'animal
est – théoriquement du moins – considéré comme un roi, explique la chaîne.
C'est là qu'intervient le Qatarien Ali Sultan Al-Hajri, "un enfant du désert"ayant "grandi avec les
dromadaires", qui a débarqué en Australie avec une équipe de la chaîne Al-Jazira dans l'espoir de faire cesser ces tueries. Son idée : que le dromadaire ne soit plus considéré comme
une source de problèmes, mais de profits.
De retour dans son pays, "le cœur gros mais plein d'espoir", Ali Sultan Al-Hajri veut réunir un tour de table d'investisseurs pour
développer une "industrie du dromadaire en Australie". Dans les pays arabes et nord-africains, les dromadaires, domestiqués, sont notamment
élevés pour leur viande ou pour leur lait.
Dans le sud algérien – une autre contrée du dromadaire –, c'est un autre mammifère qui est sur la sellette : la gazelle. Son habitat naturel s'est en effet dégradé depuis qu'il est devenu
champ de tir. Des émirs du Golfe transforment des étendues de désert en réserves de chasse privées pour abattre le bovidé, une espèce pourtant protégée en Algérie.
"Massacrer", disent plutôt les habitants, qui ont orchestré récemment "l'évasion" de tout un troupeau afin qu'il ne soit pas
retrouvé par les 4×4 des fines gâchettes émiraties, nous apprend le site d'informations Algérie-Focus : "En clair, des gens très connaisseurs du Sahara ont fait évader tout un
troupeau de gazelles pour qu’il ne soit plus fixé dans une zone sillonnée par les caravanes des émirs braconniers." Car le spectacle de gazelles éventrées et régulièrement abandonnées a fini par faire perdre
patience aux habitants de la wilaya d'El-OuedCar le spectacle de
gazelles éventrées et régulièrement abandonnées a fini par faire perdre patience aux habitants de la wilaya d'El-Oued (Sud-Est), d'autant plus que les braconniers-VIP bénéficient d'escortes
de gendarmes. "Ces émirs viennent chasser pendant la période de la reproduction des gazelles. Ils ne respectent aucune règle élémentaire de la chasse. Ils tuent le mâle dominant et tirent des
balles réelles sur ces animaux protégés”, explique au site un chasseur local.
Après le succès de leur opération, les habitants espèrent sensibiliser
leurs concitoyens d'autres régions du Sud touchées par le braconnage. A commencer par ceux de la région de Béchar (Sud-Ouest) où, à l'occasion d'un reportage d'Algérie-Focus dédié à
l'agriculture saharienne, on apprend que des Saoudiens ont accaparé les meilleures terres pour s'adonner à... la chasse à la gazelle. (Sud-Est), d'autant plus que les braconniers-VIP bénéficient d'escortes de
gendarmes. "Ces émirs viennent chasser pendant la
période de la reproduction des gazelles. Ils ne respectent aucune règle élémentaire de la chasse. Ils tuent le mâle dominant et tirent des balles réelles sur ces animaux
protégés”, explique au site un chasseur local.
Après le succès de leur opération, les habitants espèrent sensibiliser leurs concitoyens d'autres régions du Sud touchées par le braconnage. A commencer par ceux de la région de Béchar
(Sud-Ouest) où, à l'occasion d'un reportage d'Algérie-Focus dédié à l'agriculture saharienne, on apprend que des Saoudiens ont accaparé les meilleures terres pour s'adonner à... la chasse à la gazelle.
Ilse Kohler Rollefson ILSE KÖHLER-ROLLEFSON has worked and lived
in Rajasthan, India since 1991. She fell in love with
camels more than twenty-five years ago, and
has dedicated most of her professional life, as a
veterinarian, anthropologist and activist to this
species.
According to myth, the camel was created by Lord Shiva at the behest of his consort Parvati. Parvati shaped a strange five-legged animal from clay and asked Shiva to blow life into it. At first
Shiva refused, saying that the misshapen animal will not fare well in the world, but later gave in. He folded the animal’s fifth leg over its back giving it a hump, and commanded it to get up,
“uth”. That is how the animal got its name.
The camel then needed someone to look after it, so Shiva rolled off a bit of skin and dust from his arm and made out of this the first Raika. Historically, the Raika of Rajasthan have had a
unique and enduring relationship with camels. Their entire existence revolves around looking after the needs of these animals which, in turn, provide them with
sustenance, wealth and companionship. When German veterinarian, Ilse Köhler-Rollefson, arrives in Rajasthan in 1991, she is Immediately enthralled by the Raikas’ intimate relationship with
their animals
but also confronted with their existential problems. This is the story of the quest that follows to save a globally unique and humane animal culture and find a place for the camel in
rapidly changing India.
It is a journey that is often exasperating, sometimes funny, but keeps revealing unexpected layers of rural Rajasthani mores. A travelogue of a sort, this book takes us deeply into the diverse
cultures that make
Rajasthan such a fascinating place.
le lait de chamelle : une réponse aux défaillances du lait de vache.
Le lait de vache remis en question sur ses vertues en matière de calcium
Une étude relève un plus haut risque de fractures et de décès chez les personnes âgées buvant beaucoup de lait.
Le lait de vache est présentée comme une source privilégiée de calcium, essentiel à la solidité des os. Or une étude suédoise de grande ampleur établit un lien entre une forte consommation de
lait chez les seniors et un risque accru de fractures et de mortalité.
Cette étude publiée dans une revue de référence, le British Medical Journal, s'appuie sur le suivi de plus de 60.000 femmes et 45.000 hommes. Les chercheurs de l'université d'Uppsala ont
croisé la quantité de lait, de yaourt et de fromage consommée quotidiennement par ces personnes avec l'évolution de leur état de santé.
Il en ressort que les femmes consommant au moins trois grands verres de lait par jour ont un risque relatif de décès de 90 % plus élevé et un risque de fracture de la hanche de 60 %
plus élevé par rapport à celles qui boivent moins d'un verre par jour. Pour les hommes, le lien statistique entre une grande quantité de lait consommé et risque de décès est également observé
mais de manière beaucoup moins prononcée, tandis qu'aucun lien n'est observé pour les fractures.
Stress oxydatif
Même si les auteurs insistent sur la grande prudence avec laquelle ces résultats doivent être accueillis, car il ne s'agit que d'un lien statistique, ils avancent tout de même une explication. Le
lait, à la différence du fromage, du yaourt ou du lait fermenté, contient du lactose, qui est transformé au niveau de l'intestin en D-galactose. Or il a été montré sur l'animal que le D-galactose
accélère le vieillissement cellulaire (c'est ce qu'on appelle le stress oxydatif) et favorise une inflammation chronique. Des mécanismes associés à une augmentation du risque de maladies
cardiovasculaires et de cancers, mais aussi de perte de la densité osseuse. D'autres aliments comme les céréales, les fruits et légumes apportent également du D-galactose, mais en bien moindre
proportion.
À l'inverse, «les femmes qui consomment beaucoup de fromage et produits à base de lait fermenté ont un taux de mortalité et fracture plus faible que celles qui en prennent peu», observent les
chercheurs. Contrairement au lait, ces produits n'augmentent pas le risque relatif de stress oxydatif et d'inflammation chronique.
Trois produits laitiers par jour
Pour le Dr Jean-Marie Bourre, membre de l'Académie nationale de médecine et auteur du livre Le lait: vrais et faux dangers (Odile Jacob), ce travail, «en contradiction avec une
vingtaine d'études précédentes», présente des failles. D'une part, «la consommation «élevée» sur laquelle se basent les conclusions de l'étude correspond à plus 830 g de lait. C'est huit fois la
consommation moyenne française actuelle, qui tourne autour de 100 grammes par jour», explique-t-il. Par ailleurs, «les auteurs ne prennent pas en compte le fait que le lait, dans les pays
nordiques, est souvent suppléé en vitamine A. Or une trop forte consommation de cette vitamine a déjà été associée avec un sur risque de certains cancers».
Pour le Dr Bourre, écarter le lait de notre alimentation quotidienne serait «une aberration totale». Il recommande la consommation quotidienne de trois produits laitiers, par exemple une
combinaison d'un verre de lait de 25 cl (entier, demi-écrémé ou écrémé, au choix), d'un yaourt et d'une part de fromage (un huitième de camembert). «Il est vrai que l'on trouve du calcium dans
d'autres aliments comme les sardines ou le chou, mais ceux-ci ne permettraient de couvrir que 50 % de nos besoins journaliers. A titre d'exemple, il faut un kilo de chou pour obtenir
l'équivalent en calcium d'un verre de lait».
Pour les enfants et les nourrissons, le «lait doit impérativement rester entier», en raison de leurs besoins en lipides.
Milk intake and risk of mortality and fractures in women and men: cohort studies (22 September 2014) by The british medical journal.
Abstract
Objective To examine whether high milk consumption is associated with mortality and fractures in women and men.
Design Cohort studies.
Setting Three counties in central Sweden.
Participants Two large Swedish cohorts, one with 61 433 women (39-74 years at baseline 1987-90) and one with 45 339 men (45-79 years at baseline 1997), were administered food frequency
questionnaires. The women responded to a second food frequency questionnaire in 1997.
Main outcome measure Multivariable survival models were applied to determine the association between milk consumption and time to mortality or fracture.
Results During a mean follow-up of 20.1 years, 15 541 women died and 17 252 had a fracture, of whom 4259 had a hip fracture. In the male cohort with a mean follow-up of 11.2 years, 10 112 men
died and 5066 had a fracture, with 1166 hip fracture cases. In women the adjusted mortality hazard ratio for three or more glasses of milk a day compared with less than one glass a day was 1.93
(95% confidence interval 1.80 to 2.06). For every glass of milk, the adjusted hazard ratio of all cause mortality was 1.15 (1.13 to 1.17) in women and 1.03 (1.01 to 1.04) in men. For every glass
of milk in women no reduction was observed in fracture risk with higher milk consumption for any fracture (1.02, 1.00 to 1.04) or for hip fracture (1.09, 1.05 to 1.13). The corresponding adjusted
hazard ratios in men were 1.01 (0.99 to 1.03) and 1.03 (0.99 to 1.07). In subsamples of two additional cohorts, one in males and one in females, a positive association was seen between milk
intake and both urine 8-iso-PGF2α (a biomarker of oxidative stress) and serum interleukin 6 (a main inflammatory biomarker).
Conclusions High milk intake was associated with higher mortality in one cohort of women and in another cohort of men, and with higher fracture incidence in women. Given the observational study
designs with the inherent possibility of residual confounding and reverse causation phenomena, a cautious interpretation of the results is recommended.
"Nagaur fait son festival" Franck Charton pour le magazine Grands Reportages
PARU LE : 22 NOVEMBRE 2013
Nagaur fait son festival
Texte et Photos Franck Charton
Archiconnue, Puskhar ? Vive Nagaur !
Victime de son succès, la ville sainte accueillant chaque automne la fameuse foire caméline a trouvé en la seconde une rivale restée confidentielle, donc authentique. Sis au sortir de l’hiver
dans les plaines désertiques du Thar enserrant la ville, le rassemblement de Nagaur garde encore son caractère autochtone et intemporel, dans une ambiance bon enfant.
Muser Khan se lisse méticuleusement les
moustaches, qu’il porte longues et saillantes comme des pinces de crabe, puis dodeline du chef, de ce mouvement de tête si caractéristique des Indiens. « Je viens de la région de Pokaran, à
170 km à l’ouest de Nagaur. Cinq jours de marche à travers le désert, à raison de 30 à 35 km quotidiens avec le troupeau. Autant pour rentrer. Le rassemblement dure huit à dix jours : il
faut du temps pour conclure des affaires ! J’ai déjà vendu mes beaux chameaux, ils se négocient entre 30 000 et 80 000 roupies chacun (500 à 1 200 euros), et jusqu’à un lakh (100 000 roupies, soit 1 500 euros) pour
les très grands, ou les blancs. J’espère aussi vendre quelques moutons et chèvres, puis rendre visite à de vieux amis. Près d’un mois de voyage au total »… Le jour se lève tout juste sur le grand
foirail de Nagaur, s’étirant dans toutes les directions à 4 km de la ville, le long de la National Highway 89. Un paysage de plaines sableuses, bouquetées de rares arbres tordus et de buissons
rachitiques. Un no man’s land poussiéreux et monotone, qui prend dans le soleil tout neuf des reflets d’ambre. Le froid matutinal, en cette fin d’hiver, garde son mordant. Dans deux heures, il
fera pourtant une chaleur étouffante. Un yo-yo thermique typique des grands déserts continentaux. Le campement géant s’éveille.
Imaginez un enchevêtrement insensé de chariots et de roulottes, « organisées » en bivouacs de fortune, avec les clans blottis entre les roues dans une promiscuité impensable pour un esprit
occidental.
Les camps de fortune s’égrènent sur
plusieurs kilomètres carrés, dans tous les sens. L’ensemble forme une vaste toile à géométrie variable, poussant ses ramifications entre les routes, les bosquets et les fermes isolées, à perte de
vue. En remontant le chemin creux qui mène d’un campement au suivant, j’ai droit à une scène à la fois cocasse et familière de l’Inde rurale : l’allée sableuse bordant le champ de foire a été
transformée en latrines publiques et le terrain est littéralement miné ! Pire, ou mieux, une bonne vingtaine de gars sont en train de déféquer, culs nus et dos tournés ; je marche donc – avec
précaution ! – au centre d’une double allée de lunes fendues, une entrée en matière pour le moins insolite ! Parvenu au cœur du champ de foire, je savoure une litanie bienveillante de sourires
timides ou joviaux, de beaux visages étonnés ou placides, de regards profonds parfois soulignés de khôl, de clins d’yeux ou de hochements de tête de connivence, d’étoffes chamarrées et de
fragrances musquées.
De l’autre côté de la grand-route,
se tient la foire aux bestiaux qui fait la notoriété de Nagaur. L’attraction principale y est la concentration de bœufs blancs, en réalité des zébus, sveltes et hauts sur pattes, le port de tête
noble et les cornes en crochets, alignés en longues rangées soyeuses. Plus loin, le quartier des chevaux marwaris, fougueux et élancés, avec cet étonnant particularisme physiologique : des
oreilles tortillées et droites, s’incurvant l’une vers l’autre vers le haut, telles de petites cornes ! Sur l’esplanade officielle du festival, tout un village de toiles a été dressé, où se
pressent les badauds en grand apparat. Vers 11 heures, les officiels se réunissent près de l’estrade et ouvrent en grande pompe le concours du plus beau turban et des plus belles moustaches.
Défile alors une escouade de quidams, tous plus machos, solennels ou vaguement effrayants les uns que les autres. Les couvre-chefs prennent des allures de choux à la crème multicolores, quand ce
ne sont pas des tours de Babel, ou pour les moins habiles, des tours de Pise… Quant aux bacchantes, elles sont parfois tout simplement prodigieuses, la traduction d’années de patient entretien.
Les impétrants défilent lentement devant l’assistance, bombant le torse et ménageant leurs effets. Après délibération, le jury désigne Babu Singh vainqueur des « gros bonnets », alors qu’à
Mundaram échoit le titre de « prince de la moustache » ! Vient ensuite le concours du plus beau chameau, et du dressage. Dix finalistes se succèdent, harnachés, pomponnés et décorés à l’excès,
jusqu’à faire disparaître l’animal ! Souvent le summum du kitsch. Mais d’autres ont le pelage merveilleusement taillé, sculpté devrait-on dire, tant les dessins jaillissant en relief de leur
toison rivalisent de précision, d’élégance et de finesse. En matière de « frise » corporelle, ou de pilosité ornementale, indiscutablement du grand art ! Les dresseurs ont ensuite trois minutes
chacun, le temps que met l’orchestre à jouer la même ritournelle (cymbales, grosse caisse, clarinettes nasillardes) pour faire la démonstration des talents de leur « méhari ». Et de fait,
certaines bestiasses affichent un don certain pour le swing, en rythme s’il vous plaît, se dandinant sur leurs pattes arrière ou marchant au pas cadencé, martiales. D’autres se couchent et c’est
leurs maîtres qui se trémoussent sur eux, échangent des baisers baveux à souhait, les font sauter, tournoyer, répondre aux questions en couinant des cris gutturaux… On ne sait si on doit
s’émerveiller, rire ou pleurer.
Demain auront lieu les courses de
chameaux et de zébus, les combats de coqs et les danses folkloriques. Dernier passage sur le champ de foire où, dans la lumière rasante du couchant, s’allument les feux de camp. Jats, Bishnoïs,
Rajpoutes hindouistes, mais aussi musulmans aux airs de corsaires, déplient pour la énième fois leurs nattes et leurs baluchons entre les roues des chariots. La première étoile scintille dans la
toile indigo du ciel. Les shiloms (grosses pipes à herbe ou à tabac) exhalent leurs volutes odorantes. Un air de viole résonne quelque part dans la nuit. Nagaur tire sur le spectacle de sa foire
un nouveau rideau de ténèbres.
la prochaine conférence de la Rahla ! A ne pas manquer
La route de l’exil – 09/12/14, Paris
Originaire du Cameroun, Fabien Yene est ce qu’on appelle pudiquement un « migrant ». Il a effectué, en vain, près 23 tentatives pour rejoindre
l’Europe ! Heureux survivant du drame de Ceuta et de Melilla en 2005, il a finalement choisi de s’investir dans l’aide aux migrants subsahariens du Maghreb et de se consacrer
à sensibiliser les populations et les institutions aux problèmes liés à ces migrations humaines.
C’est cette expérience de migrant, basée sur son vécu et celui de ceux dont il est désormais le porte-parole, qu’il va nous faire vivre de l’intérieur lors d’une conférence très ancrée dans
l’actualité.
Pourquoi partir ? Comment se préparer ? Le premier grand plongeon dans l’inconnu avec la traversée du Sahara, les passeurs, les surprises… Et puis l’arrivée au Maghreb et l’obstacle du
« mur » entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla. Enfin, la nécessaire obligation de trouver de quoi survivre.
Il nous racontera comment il a quitté un emploi stable au Cameroun pour échouer au Maroc après avoir traversé la Libye puis l’Algérie.
Il a vécu au Maroc presqu’une dizaine d’années, se consacrant à la défense des migrants. Car ce problème sensible en Europe est tout aussi présent au Maghreb. Il est désormais installé
en France.
En 2010, il a publié un livre, « Migrant au pied du mur », où il évoque les itinéraires à travers les pays de migration, les expériences vécues de ces personnes
désespérées, les rackets, les humiliations, les vols, les viols et les meurtres auxquels sont exposées tout au long de leur « traversée du désert » ces populations déracinées.
Fabien Yene est né en 1979 à Endoum, une localité du département de la Mefou-Affamba, au centre du Cameroun. Après des études primaires à l’école publique d’Endoum, il s’installe à
Nkol-Dongo (Yaoundé) et poursuit son cycle secondaire au Collège la Mefou, le CES de Nlong et le lycée de Mfou. Il entre directement dans la vie active et travaille respectivement à Total
Cameroun, puis dans une société de transport liée à l’exploitation forestière. En 2003, il part du Cameroun à la recherche de meilleures conditions de vie, pas seulement pour des
raisons économiques. D’abord, il arrivera en Libye, traversera l’Algérie pour atterrir au Maroc en 2004. Agissant au sein de plusieurs organisations de défense de migrants au
Maghreb, il est aujourd’hui un consultant expert international des questions de migration et vit en France.
DATE
Le mardi 9 décembre 2014 à 19 heures
LIEU
iReMMO – L’Harmattan, 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris.
Ce livre est un livre d'histoire. Histoire climatique d'abord, de la transformation d'un immense espace de savane peuplé d'hommes et de grands animaux en le plus grand désert du monde, à cause de
la sécheresse croissante au cours des millénaires. Histoire aussi des différentes civilisations qui ont affronté ces changements de leur milieu de vie, qui ont vécu sur ses marges, l'ont conquis
et traversé. Histoire politique enfin, qui retrace sur la très longue durée – des Égyptiens à Al-Qaïda – les différents régimes et empires qu'a connus le grand désert. L’auteur Agrégé d’Histoire,
licencié d’histoire de l’art et archéologie, Michel Pierre a exercé diverses fonctions diplomatiques, tout particulièrement à l’Ambassade de France à Alger de 1988 à 1992 et de 2001 à 2005. Il y
a développé une première découverte du Sahara confortée aussi par des séjours et voyages au Mali, Burkina-Faso, Mauritanie et Tchad. Les photographies qui émaillent l'ouvrage ont été prises au
cours de ses nombreux séjours. Spécialiste d’histoire coloniale, Michel Pierre a publié, seul ou en collaboration, de nombreux articles et ouvrages parus chez plusieurs éditeurs.
Novembre
Camel milk is attracting million of people for its health promising aspects. Camel milk can be supper food and a natural pharmacy in the emerging climate change scenario. Human health challenges
like viral outbreaks, especially in Africa and Asia can be better addressed with the camel milk.
Unique Benefits of Camel Milk
Posted on November 15, 2014 by raziqkakar
Not only is camel milk a “super food” nutritionally, it is antiviral, anti-fungal, anti-inflammatory, analgesic, anti-autism1 and has anti-carcinogenic effects; thus millions are turning to this
unparalleled dairy product. Additionally, these desert animals are not threatened by climate change and a growing dependence on them can remain sustainable. Human health challenges such as Ebola
can be better assisted with camel milk, especially with less nourished populations.
Camel milk is special and unique as camel itself; it contains higher quantity of noble elements (lactoferrin, Vitamin C, Zn, Insulin like protein, and calcium etc.) and deficient in damaging
substances (cholesterol, calories and lactose etc.). Lactoferrin2 is iron-containing protein (recently found by scientists in such a high level in camel milk) has been shown to have antiviral,
anti-fungal, anti-inflammatory, analgesic and anti-carcinogenic effects. As camel milk, lactoferrin is unique itself. The world of lactoferrin is continuously exploring by the scientists and
diverse health benefits are being investigated.
Vitamin C is well known for its anti-infectious qualities and usually found in citrus fruits. As citrus are rarely available in deserted ecosystems, the nature gifted this precious ingredients in
the form of camel milk. Zinc is vital part of many enzymes (300) of human body. This vital mineral is necessary for almost all the important activities of the human body. The high concentration
of insulin like protein (encapsulated in fats) enables it to pass safe from the acidic environment of the stomach. The safe absorption of such protein is instrumental in high level of
insulin in the blood which helps in subsidizing sugar level. The anti-diabetic attributes of camel milk can be link with its browsing habits as camel eats from the herbaceous, salt tolerant,
drought resistant and nutrients rich plants of its ecosystem. Camel milk is a touchy health promising natural formula for pregnant woman (low fats and high Ca) and infants/children (as low
lactose and high Ca). Being rich with unique proteins (lactoferrin and insulin like protein), camel milk is a blessing for the patients without any side effects. Camel milk has one way action;
that is health promising. The drug one take from pharmacy can only treat some specific disease with the high danger of side effects while camel milk is rich with natural medicine and full of
needed nutrient for nourishment and good will of the body. The holy Quran has well defined the camel as; do they not look at camel, how strange it is made.
Décès de Maguy VAUTIER, écrivain de talent son oeuvre sur le Sahara et les touaregs nous a fait rêver.
Maguy Vautier était née à Lyon il y a 85 ans.
Institutrice, puis productrice d'émissions télévisées au Niger, elle a passé la plus grande partie de sa vie active en Afrique, avec son mari pilote de chasse. Ils avaient adopté deux enfants
touaregs.
En 1984, elle fonda l'association Atlik pour la défense et la
sauvegarde de ce peuple. Un petit musée avait aussi ouvert au siège social de l'association à Coaraze.
En 2011, sur le site de son ONG, elle écrivait " Les Touaregs. Beaucoup ignorent leur existence et les confondent avec les Arabes . Il y a trop d'amalgame à leur sujet : Arabes,
musulmans intégristes , berbères , maghrébins , bandits , trafiquants de drogue , fauteurs de troubles ... Rien de tout cela , et il faudrait des livres entiers pour comprendre leur histoire ,
leur culture , leur besoin de liberté , leur rébellion pour ne pas perdre leur identité et pour lutter contre l'injustice qui les menace depuis des décennies ".
Sa lutte sans relâche pour collecter des moyens pour sortir de la misère de nombreuses tribus victimes de sécheresse ou de massacres,a permis de sauver des milliers de vies.
Camel~A Solution to the Difficult Questions of Future by Dr Abdul Raziq Kakar
CAMELS WERE ORIGINALLY DOMESTICATED FOR THEIR MILK. FOLLOWING THE MOVE TO USE THE CAMEL AS A BEAST OF BURDEN ESPECIALLY FOR ARMIES, THERE HAS BEEN A RETURN TO ITS ORIGINAL TASK.
Camel is no more the animal of the old world, but an animal which may be use to combat the growing desertification and to feed millions of people living in those areas. There are many scientific
data concerning the anatomy, physiology and endocrinology of lactation in camels. It has been shown that camels can provide 15-20 liters of milk per day for a lactation period of up to 18 months,
making it a very good farm animal. The camel produces in harsh and hostile conditions where other animal may not survive.
Studies conducted in the horn of Africa revealed that the camel produced more milk than the other types of tropical animals compared on the basis of kg/TLU/year. Camel milk is now used in modern
urban masses and found in the shelf of the super markets and shopping malls in the form of plain and flavored milk, cheese and chocolate.
Globally camel produces about 2 % of the world total milk and that milk is mostly produced by pastoral people and consumed locally. Some attempts have been made to market such camel milk after
collection and pasteurization in central processing unit/factory (India, Kenya, Mauritania and now in U.A.E.). There is a weak knowledge about the true potential of the camel and very rare
references are available in the scientific database especially on various quantitative traits like daily and lactation yields and the factors affecting on it.
OCTOBRE
Nous avons un nouveau correspondant en la personne du Docteur Abdul Raziq Kakar.Il nous donnera régulièrement des informations depuis le Pakistan mais vous pouvez suivre son activités et ses analyses sur les sites suivants :
http://saves.org.pk/site/
http://camel4all.wordpress.com/about/
http://www.isocard.net/en/about
Le Docteur Abdul Raziq KAKAR est Président de l'association SAVES qui a pour buts de :
- Recenser et péréniser le savoir-faires des cultures nomades en milieu aride ;
- Aider les communautés pastorales à la mise en valeur de leurs cheptels, par la préservation et l'amélioration des races endémiques, assurer le respect de l'écosystème et la sécurité alimentaire
des populations nomades.
Il est également chargé des Relations publiques pour ISOCARD qui est une communauté internationale de scientifiques spécialisés sur la recherche et le développement des camélidés.
Il occupe actuellement les fonctions de Directeur des opérations dans une ferme de production laitière aux Emirats Arabes Unis.
Il apporte, notamment, ses connaissances et ses analyses sur la gestion du stress et le bien être à apporter aux animaux pour obtenir des conditions de vie idéale et une qualité de produit
optimal.
C'est un gand honneur pour DromaCity que d'avoir un tel représentant et nous le remercions pour sa grande contribution scientifique.
DAIRY CAMEL ~ TRANSFORMING FROM DESERT ECOSYSTEM TO MODERN FARMING
Posted on November 4, 2014 under camel milk
by Docteur Abdul Razik KAKAR
The old world camels (Dromedary and Bactrian) are well adapted to the harsh (both cold extreme and hot extreme) and hostile (deserts with scarce water and feed availability) ecosystems of the
north hemisphere of the globe. The centuries long evolution and adaptation (selection for traits of choice by pastoralists) process made it unique and highly resilient animal to the calamities of
its ecosystems. The pastoralists (traditional Institutions) managed and validated precious indigenous knowledge of camel husbandry, behavior, welfare, products development & management,
breeding & neonatal care, health and recreation in the course of history while facing many challenges. The camel was mainly used in that period (pre-historic to automobile) as a beast of
burden (wars, pastoral transportation, desert accessibility etc), while milk, meat and other products were used as by-products (additional asset).
The onset of automobile industry replaced (the intensity increased with the modernization and abundance of automobile) the role of camel as beast of burden. This evolution resulted camel to turn
to its original task ~ The Milk. The thin/ smart and light camel types (mostly from desert) desert were selected for racing and riding. Camel racing – (a multi-million dollar industry in the
Middle East) evolved and a set of racing norms along with rules and regulations came in being. Today UAE is home to this joyful sport and camel with racing traits are attracting million of AED
annually.
The heavy camel with clear body confirmation, well confirmed udder, milk vein etc are selected for milk production and use as dairy animals. Again a modern dairy industry is co-evolving towards a
modern camel dairy in the Middle East. As camels have roots in Arab culture, both type of camel activities (racing and dairying) are developed and established in this region with dry ecosystem.
I really do not know about the challenges being face by the race industry, the hurdles in the dairy industry are much obvious and easy to established. Selection for dairy traits (its
heritibility) is still a dream in the emerging industry. The breeding goals for this purpose are not yet established and practice.
This shift from the old to modern camel agriculture resulted in many challenges. One of the main constraint of the modern (confined dairying) is the intensive environment (housing, feeding,
milking and breeding etc) which bring many hurdles like fatigue/weakness, craving/weakness, mastitis and welfare, infertility etc. Selection for body/udder confirmation is hardly practice
while selecting/buying a camel for dairy purpose which leads to difficulties in milking and handling in modern milking parlor.
Camel feeding is another contstraint, especially in confinement. Scientific approach is seldom practice in this regard. In most of the cases Alfalfa or other type of hays along with some TMR and
mineral mixture. I think the camel needs more (some unidentified fectors~as camel have special physiology) as camel had evolved with the unique feed requirements. Author documented more than 50
plant species as like/feed by camel in free roaming feeding system of Suleiman Mountainous Region of Pakistan. Narrowing the diversity of feed items may cause/enhance the issues like fatigue,
mastitis, and fever etc. Camel nutrition (dairy) is the utmost need issue and need further scientific research and practice.
The combination of narrowing diversity of feed items, confinement and stress (parlor along with intensity of treatment) invite complex ailment situation which affect both the animal itself and
probably the products consumers. Such challenges need to be addressed technically and scientifically with the course of time. A strange and painful factor (hiding experience) has been noticed
among the camel dairy technical practitioners as they avoid to share knowledge. Some technical personal and scientists do not want to share their experience and knowledge to keep their position
strong and important. Institutional support is lacking and research institutes prioritize cow dairy and other fields (with more research articles and subject material). University level
subjects related to camel and its modern role must be incorporated for the students of the region. Institutional support in all aspect of modern camel farming is the pivotal part of camel
development. The author has suggested a scientific session on modern camel dairying and its challenges in the next ISOCARD conference (2015 Kazakhstan).
One of the alarming challenges of modern time is accumulation of heavy metals in food chain. Heavy metals (lead, copper, mercury and arsenic etc) are making its way in our food chain
through different routes. All our food and water come through pipes and synthetic plastic etc which affect hazardous on our health. These toxic material accumulates in the body and cause
many negative affect on different functions of the body. The young are more prone to the toxic effects of heavy metals. Childhood exposure to some metals can result in learning
difficulties, memory impairment, damage to the nervous system, and behavioural problems. At higher doses, heavy metals can cause irreversible brain damage. Children may receive higher doses
of metals from food than adults, since they consume more food for their body weight than adults.
Severe effects include reduced growth and development, cancer, organ damage, nervous system damage, and in extreme cases, death. Exposure to some metals, such as mercury and lead, may also cause development of autoimmunity,
in which a person’s immune system attacks its own cells. This can lead to joint diseases such as rheumatoid arthritis,
and diseases of the kidneys, circulatory system, and nervous system.
This has led researchers to seek alternative solutions for decontaminating environmental sites and humans themselves. A number of environmental micro-organisms have long been known for their
ability to bind metals, but less well appreciated are human gastrointestinal bacteria. Species such as Lactobacillus, have the ability to bind and detoxify some of these substances.
This review examines the current understanding of detoxication mechanisms of lactobacilli and how, in the future, humans and animals might benefit from these organisms in
removing environmental contamination of food.
LA FERME 2 MANON séjour à Fask au Maroc
Le dromadaire est un animal qui absorbe tous les stress.
Quelques jours en sa compagnie, auprès de la ferme ou bien en les accompagnant au pâturage avec nuit à la belle étoile et vie de berger pour dégager tous les stress.
A pratiquer d'urgence !
http://laferme2manon.com/
Un dromadaire pour réaliser des prises de vues de l'oasis de Liwa aux Emirats Arabes Unis et cartographier la région ! Bien joué Google Maps !
« Sahara Rocks ! » C’est le nom du projet d'Arnaud Contreras. Le documentariste français se rend régulièrement dans le
désert. Depuis une quinzaine d'années, il photographie, filme, enregistre ce qu’il voit, ce qu’il entend. Il consigne ensuite ce qu'il a recueilli dans un livre qui sera publié l'an prochain
grâce à un appel aux dons. Un livre sur la jeunesse du désert et ses musiciens, dont les plus connus sont Tinariwen, Tamikrest ou encore Bombino.
Arnaud Contreras est l'invité de RFI.
DROMAGAMI
Des dromadaires et des manifestants contre la réforme des rythmes scolaires
Florian Loisy | Publié le 06.09.2014,
Quelques centaines de parents, d'enfants, et une dizaine d'élus ont manifesté samedi à Paris contre la réforme des rythmes scolaires, dénonçant un «transfert» du coût et de la gestion aux
communes.
Les enfants ont été gâtés. Pour protester contre la réforme des rythmes scolaires, les gilets jaunes se sont donné rendez-vous
ce samedi vers 15 heures, Place Colette àParis, autour des deux dromadaires d'un des chefs de file des manifestants, le
maire de Janvry (Essonne), l'excentrique Christian Schoettl. Entre caresses et photos avec les deux animaux, les écoliers ont profité du moment;
Puis le cortège d'un millier de protestataires contre la réforme des rythmes scolaires s'est élancé vers le Louvre, où leur mouvement a pris une résonance internationale grâce aux photos prises par les nombreux touristes et envoyés sur
les réseaux sociaux. «Nous voulons rappeler que l'école est une responsabilité d'Etat, martèle Christian Schoettl. Nous voulons un dialogue avec le ministère. Que cela ne se fasse pas dans
l'autorité, sans réflexion. Nous avons tous des propositions à faire.»
Des problèmes pour recruter des animateurs
Le cortège devait être reçu en fin de journée par le chef de cabinet du ministère. «Il faut que l'on comprenne que chaque commune est spécifique, commente le maire du village de Champlan. Les
grosses villes ont siphoné le vivier d'animateurs. On n'arrive pas à recruter. Et puis engager quelqu'un pour une heure ou deux, c'est créer un nouveau statut d'intermittent. Ce n'est pas
forcément bon.»
L'Essonne est le département le plus touché par la fronde, et la préfecture va y saisir la justice administrative à
l'encontre de douze maires. A Yerres, Nicolas Dupont-Aignan avait fait cadenasser les portes des écoles sur la base d'un arrêté pris au nom des besoins de "nettoyage" des locaux.
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LeParisien.fr
AOUT
Après la vache, c'est au tour du dromadaire de devenir sacré. Le gouvernement du Rajasthan, dirigé par le Bharatiya Janata Party (nationalistes hindous, BJP), a annoncé fin juin qu'il allait
accorder au dromadaire le statut d'« animal d'Etat », ce qui n'était encore jamais arrivé à un animal domestiqué. Même la vache sacrée n'avait pas eu droit à cet honneur.
« Il s'agit de faire prendre conscience de l'importance de cet animal dans notre patrimoine et de le protéger », explique M. Singh, l'un des responsables du service des élevages au ministère de
l'agriculture du Rajasthan. Dans cet Etat de l'ouest de l'Inde, la population de dromadaires ne cesse de diminuer, de 911 000 têtes en 1997 à environ 320 000 cette année, alors que l'animal en
est l'un des symboles. Rares sont les photos du Rajasthan sans dromadaire traînant sa bosse devant un palais de maharajah ou dans les dunes du désert de Thar. Pourtant, la diminution des aires de
pâturage et la concurrence des tracteurs menacent sa survie.
Derrière la protection du dromadaire, qui fait l'unanimité, se cachent des arrière-pensées politiques, inspirées de l'idéologie nationaliste. Le gouvernement du Rajasthan veut en effet interdire
son abattage comme si c'était un animal sacré tout droit sorti de la mythologie hindoue. Cette mesure affectera surtout les minorités religieuses, notamment les musulmans, qui consomment de la
viande de chameau lors de festivals.
Coralie notre secrétaire générale, animatrice chamelière se distingue en gagnant la troisième place lors de la course France/ Tchad sur l'hippodrome des Glerches. !
une course de 1000 m sur terrain gras : pas vraiment ce que préfèrent les dromadaires. Coralie ne s'est pas laissé impressionner ni par les conditions climatiques défavorables, ni par des sérieux adversaires ! La plus jeune des compétiteurs mais pas la moindre. Bravo Coralie !
Coralie notre animatrice chamelière préférée fera partie de la course ! On la soutient.
BIENVENUE A AMOUDDOU DISCOVERY
Nous saluons la création de l'association Amouddou discovery, issue d'Amouddou, l'excellente émission marocaine produite par Faouzi vision.
Amouddou discovery, vous invite à découvrir les merveilles de l'arrière pays du Maroc, de participer à la connaissance et au respect de l'environnement et du patrimoine naturel.
Depuis son ouverture la notoriété du Musée Saharien ne cesse de s’étendre !
Ouvert à tous, adhérents de La Rahla ou non, c’est un évènement que tous les sahariens attendaient depuis bien longtemps.
Ce musée privé intégralement réalisé par le président de notre comité Languedoc-Roussillon Bernard Adell, abrite ses collections personnelles, une part importante des collections appartenant à La
Rahla, le contenu d’une vitrine entièrement dédiée à Théodore Monod présentant divers objets confiés par sa famille à notre association, ainsi que de nombreux objets provenant de collections privées.
Cet ensemble constitue, à notre connaissance, le seul Musée au monde entièrement dévolu à l’histoire et aux populations de Sahara. On y évoque les plus grands noms de l’exploration saharienne, les
personnages illustres tels Laperrine, le père de Foucauld, Théodore Monod, la préhistoire (armes, bijoux…), l’épopée saharienne de la France (uniformes, fanions, documents, armes…), l’habitat nomade
et l’artisanat véritables expositions ethnologiques. La splendeur des paysages y est aussi représentée dans une collection de photos signées des plus grands noms : Jean-Marc Durou, Alain Sèbe,
Raymond Depardon. (texte La Rhala)
MAI 2014
DromaSud sera au Festival Arabesques le jeudi 22 pour la journée des scolaires
( si la météo le permet ) et ensuite les samedi et dimanche 24 et 25 pour le grand public ! Venez retrouver Touareg et Tyrki pour ce superbe festival !
Cannes: deux prix pour Timbuktu d'Abderrahmane Sissako
AVRIL 2014
Saint Aphrodise entre histoire et légende
Saint-Aphrodise porta la foi à Béziers, fut décapité par les Romains, Place Saint-Cyr, il y a près de 2000 ans.
Sa tête fut jetée dans un puits mais miraculeusement, l'eau du puits se mit à bouillonner et la tête remonta à la surface. Saint-Aphrodise traversa la ville, sa tête entre ses mains, évitant
d'écraser les escargots semés sur son passage. Il s'ensevelit dans une grotte sur laquelle la première basilique de Béziers fût bâtie.
Son chameau recueilli par un potier, devint au fil des siècles notre animal totémique « Lo Camel » avec ses devises «Sen Fosso ! » (nous sommes nombreux!) et « ex antiquitate
renascor » (je renais de l'Antiquité).
BEZIERS ET SES ARTISTES PEINTRES RENDENT HOMMAGE A LEUR ANIMAL TOTEMIQUE : LE DROMADAIRE !
TIMBUKTU ou la résistance d'un peuple.
Agence France-Presse
Cannes
En lice pour la Palme d'or, Timbuktu, long métrage du cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, est le lauréat 2014 du Prix du Jury oecuménique et du Prix François-Chalais, ont
annoncé leurs organisateurs vendredi soir à Cannes.
Pour le Jury oecuménique qui fête cette année son 40e anniversaire, Timbuktu «raconte la vie et la résistance digne d'hommes et de femmes qui veulent vivre selon leur culture et
leurs traditions, et dénonce de manière forte mais subtile les horreurs issues d'une vision extrémiste de la religion».
Par ce prix, le Jury oecuménique «a voulu récompenser un film d'une très grande beauté formelle pour son humour et sa retenue»
"TIMBUKTU, le chagrin des oiseaux " s'envole jusqu'à la Croisette pour le festival !
Timbuktu, le film des événements, par Arnaud Contreras qui a suivi le tournage de "Timbuktu, le chagrin des Oiseaux". Ce film d'Abderrahmane Sissako
porte sur l'occupation de Tombouctou par des groupes jihadistes en 2012. Le documentaire radio réalisé par Arnaud Contreras a été diffusé par France Culture, dans l’émission Sur Les Docks , le
mardi 22 avril 2014 à 17h00. Retrouver ce documentaire en ligne : http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-abderrahmane-sissako-timbuktu-nord-mali-le-film-des-evenements-2014-04-22
2014 sera une année à marquer d'une pierre blanche pour le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, puisqu'elle marquera l'entrée en compétition de cet habitué de la Croisette. On peut même
dire, selon la formule consacrée, qu'il est "né" à Cannes voilà vingt-cinq ans en présentant à la Semaine de la Critique son film de fin d'études de l'Institut national du cinéma de Moscou :
Le jeu.
Suivront deux sélections à Un Certain Regard, en 1993, avec Octobre et, en 2002, avec En attendant le bonheur (qui obtint le prix de la critique internationale), une autre à la
Quinzaine des Réalisateurs avec La vie sur Terre, en 1998, et la dernière à ce jour, hors compétition, avec Bamako, en 2006.
Tombouctou, ville martyre
Huit ans après, le voici donc de retour avec Timbuktu, dont l'action se déroule à Tombouctou. Surnommée "la perle du désert", cette ville malienne était autrefois un lieu paradisiaque de
brassage, tolérant entre les multiples communautés qui y vivaient. Mais au fil du temps et des exactions perpétrées par ses envahisseurs successifs et les extrémistes religieux, elle s'est
transformée en cité martyre.
En racontant son occupation par des groupes jihadistes et, en tournant en plein Sahara dans une zone dangereuse en raison de la guerre qui déchire le Mali, Sissako signe un film éminemment
politique, où il rêve pour ce territoire et cette ville de renaissance.
2014 sera une année à marquer d'une pierre blanche pour le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, puisqu'elle marquera l'entrée en compétition de cet habitué de la Croisette. On peut même
dire, selon la formule consacrée, qu'il est "né" à Cannes voilà vingt-cinq ans en présentant à la Semaine de la Critique son film de fin d'études de l'Institut national du cinéma de Moscou :
Le jeu.
Suivront deux sélections à Un Certain Regard, en 1993, avec Octobre et, en 2002, avec En attendant le bonheur (qui obtint le prix de la critique internationale), une autre à la
Quinzaine des Réalisateurs avec La vie sur Terre, en 1998, et la dernière à ce jour, hors compétition, avec Bamako, en 2006.
Tombouctou, ville martyre
Huit ans après, le voici donc de retour avec Timbuktu, dont l'action se déroule à Tombouctou. Surnommée "la perle du désert", cette ville malienne était autrefois un lieu paradisiaque de
brassage, tolérant entre les multiples communautés qui y vivaient. Mais au fil du temps et des exactions perpétrées par ses envahisseurs successifs et les extrémistes religieux, elle s'est
transformée en cité martyre.
En racontant son occupation par des groupes jihadistes et, en tournant en plein Sahara dans une zone dangereuse en raison de la guerre qui déchire le Mali, Sissako signe un film éminemment
politique, où il rêve pour ce territoire et cette ville de renaissance.
René CAILLE. (19/11/1799-17/05/1838) Explorateur francais.
Ayant appris l'arabe et étudié le Coran, il est le premier Européen a revenir vivant de la visite de la ville mythique, Tombouctou
Le 20 avril 1828, le jeune René Caillié (28 ans) découvre Tombouctou, une cité interdite aux chrétiens, sur les bords du Niger. Elle était seulement connue d'après la description d'un voyageur du
XVIe siècle, Léon l'Africain !
Le rêve fou d'un pauvre jeune homme
Fils d'un boulanger misérable des Deux-Sèvres, René Caillié (on écrit aussi Caillé) a grandi en rêvant aux noms mystérieux inscrits sur les cartes d'Afrique. Il se fait enrôler comme moussaillon
sur une escadrille qui quitte Bordeaux pour le Sénégal le 27 avril 1816. Elle compte cinq navires dont la frégate La Méduse, vouée à une tragique célébrité.
René Caillié arrive à Saint-Louis-du-Sénégal. Là, il a connaissance d'une expédition anglaise partie sur les traces d'un célèbre explorateur écossais, Mungo Park, disparu depuis plus de
dix ans dans l'Afrique intérieure. Démuni de tout, il tente de rejoindre l'expédition en question mais, trop épuisé, doit renoncer et retourne à Bordeaux.
L'aventure à tout prix
En 1824, il revient au Sénégal pour réaliser son rêve de jeunesse. Le gouverneur, le baron Roger, tente de le dissuader. Il lui fait valoir qu'un grand nombre d'Européens ont déjà perdu la vie en
tentant de rejoindre Tombouctou... L'inconscient jeune homme ne veut rien entendre et s'obstine dans son rêve d'atteindre Tombouctou.
René Caillié rejoint un groupe de Maures et, en un an, apprend leurs coutumes ainsi que quelques rudiments de langue arabe. Il s'applique à déchiffrer le Coran.
Enfin, le 19 avril 1827, il quitte Saint-Louis avec une petite caravane, se faisant passer pour un enfant d'Alexandrie (Égypte) enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de revenir
chez lui.
Un an après son départ du Sénégal, il a le bonheur de toucher au but. Bonheur immédiatement terni par la réalité.
C'était donc cela, Tombouctou ? Une ville africaine assoupie entre le fleuve et le désert. Aucune trace des richesses espérées (toits en or, dallages...) ni d'une quelconque effervescence
intellectuelle et religieuse...
Après deux semaines durant lesquelles il accumule des notes entre les pages de son Coran, René Caillié prend le chemin du retour avec une caravane d'esclaves qui remonte vers le Maroc, dans des
conditions plus dures que jamais.
Le 5 décembre 1828, à Paris, en présence de l'illustre paléontologue Georges Cuvier, la Société de Géographie lui fait fête et lui remet la somme de 10.000 francs promise au premier
Européen qui ramènerait une description de Tombouctou.
René Caillié publie son Journal d'un voyage à Tombouctou. C'est aussitôt un grand succès de librairie. L'explorateur peut désormais se reposer. Il revient dans sa région natale où il
meurt le 17 mai 1838, à 38 ans, marié et père de quatre enfants.
AVRIL 2014
«Enfants des Nuages», Javier Bardem prend fait et cause pour les Saharaouis
L'ONU devrait décider ce mardi 29 avril de prolonger le mandat de la Minurso, la mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara occidental. Depuis le retrait des colons espagnols, en
1975, le Maroc a conquis la majeure partie de ce territoire, alors que le Front Polisario, basé en Algérie, réclame l'indépendance. La situation est enlisée dans les sables du désert et c'est
précisément ce que dénonce un film qui sort ce mercredi 30 avril sur les écrans en France : Enfants des Nuages, la dernière colonie, produit par l'acteur espagnol Javier
Bardem, qui a pris fait et cause pour les Saharaouis.
Sauf surprise, les Nations Unies devraient prolonger ce mardi 29 avril le mandat de la Minurso sans inclure de clause contraignante sur la protection des droits de l'Homme. Les États-Unis et
la France s'y opposent.
Pour Alvaro Longoria, le réalisateur d'Enfants des Nuages, la dernière colonie, les deux pays portent une lourde responsabilité dans le blocage de la situation au Sahara occidental.
« Au fond, dans la politique internationale, il n’y a que cinq pays qui décident : ceux qui ont le droit de véto au Conseil de Sécurité de l’ONU. Et dans ce conflit, c’est la
France qui a utilisé ce veto à plusieurs reprises, parfois de manière indirecte. Donc, c’est la seule, avec les États-Unis, qui peut trouver une réponse à cette anomalie historique et
dépourvue de sens. Au regard des droits de l’homme, c’est une situation inacceptable pour tous. »
Interrogés dans Enfants des Nuages, plusieurs diplomates ne sont pas tendres avec le Maroc. Un ancien responsable de la Minurso dénonce les « escroqueries »
marocaines pour « truquer » le référendum d'autodétermination… qui n'a jamais eu lieu.
L'ambassadeur français à l'ONU a refusé d'être filmé, mais ses propos sont rapportées par Javier Bardem : « La relation France-Maroc, c'est comme une relation
amoureuse, il y a des choses que l'on n'apprécie pas chez l'autre, mais on est obligé de défendre cette personne ». Lors de la présentation du film, le Maroc a fustigé des
déclarations « blessantes et inadmissibles », mais aucun officiel du royaume n'a accepté de témoigner lors du tournage d'Enfants des Nuages, la dernière
colonie;